C'est différent parce que nous sommes toujours plus ou moins en lien
avec la personne. Et cette simplicité-là peut bouleverser notre
existence. De plus en plus d’hommes et de femmes se laissent tenter par
cette curiosité du passé… et plus si affinités. Voilà une révolution
moderne. Hier vous tend la main. Hier est à portée d’aujourd’hui. Les
sociologues du Net ont même trouvé un mot pour cette mode. Si vous
recherchez votre premier amour sur Facebook, et que vous avez une
tendance à l’amour dans le rétroviseur, alors on vous qualifiera de «
rétrosexuel ». En ce moment, ils sont nombreux à ne plus faire de
l’amour un saut dans l’inconnu, mais un retour en terre connue. Bientôt,
quand on rencontrera un couple, on ne leur demandera plus depuis
combien de temps ils partagent leur vie, mais : « C’est la combientième
fois que vous êtes ensemble ?! »
J’ai pu l’observer de très près. Une de mes amies s’est remise avec
son premier fiancé. Ils ont continué leur histoire après une (petite)
pause de… vingt ans. Ils ont été mariés et ont chacun eu deux enfants.
Tant de gens vivent finalement les mêmes vies. C’est elle qui a lancé
l’assaut de l’aventure rétrosexuelle. À nouveau célibataire, son premier
amour lui est donc revenu en mémoire. Avec le temps, les souvenirs
amoureux prennent souvent une tonalité tendre. On repense à la beauté
des moments, épurés des angoisses que nous avons pu ressentir à les
vivre. Alors qu’elle ne le supportait plus il y a vingt ans, voilà qu’il
paraissait presque merveilleux : vive le temps qui passe.
En
quelques clics sur Internet, elle l’a retrouvé. Et c’est ainsi qu’ils se
sont revus. Ce jour des retrouvailles, ils ont éprouvé la peur de
n’avoir rien à se dire. Passé les commentaires sur ce qu’on est devenu,
est-ce possible de renouer un lien après une si longue pause ?
C’est toujours un immense risque de se confronter ainsi au temps. Il
faut faire bien attention avec les souvenirs ; certains demeurent bien
plus forts dans l’atmosphère vaporeuse du lointain. Mais il faut croire
que ce ne fut pas le cas pour eux. Au contraire, ils ont eu l’impression
de se retrouver comme au premier jour, l’angoisse de l’avenir en moins.
À 40 ou 50 ans, avec une vie familiale derrière soi et une forme de
maturité affective, le temps de la simplicité est venu. Alors c’est ça,
la clé du bonheur ? Revivre notre passé ? C’est peut-être vrai.
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moi amir de annaba chrch une nana de annaba jai de 36 ans beau styl
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