C’est rapide, efficace. Le surfeur choisit un
forum, se mêle aux interlocuteurs, avant de repérer celui ou celle qui
l’intéresse et de cliquer sur son nom pour un dialogue en "tête à tête".
« Quand on arrive sur un forum, on distingue très vite la personne avec
laquelle le courant passe le mieux », affirme Nelly, une célibataire de
33 ans qui doit ses deux dernières expériences amoureuses à son
ordinateur. Quelques lignes échangées, bientôt des lettres envoyées par
mail, puis des photos, parfois des sons : ce jeu de découverte entre
internautes peut durer plusieurs mois avant qu’un rendez-vous soit pris
dans la "vraie vie".
« Pour moi, le Net, c’est l’étape des présentations », confirme Patrick, 42 ans. Pressé d’en finir avec son célibat mais trop "occupé" pour se chercher une amie, ce graphiste sur Internet ponctue régulièrement son temps de travail par des visites sur les sites de rencontres. « Et dès que je sens que l’autre a des chances de me plaire, je propose un rendez-vous. »
« Pour moi, le Net, c’est l’étape des présentations », confirme Patrick, 42 ans. Pressé d’en finir avec son célibat mais trop "occupé" pour se chercher une amie, ce graphiste sur Internet ponctue régulièrement son temps de travail par des visites sur les sites de rencontres. « Et dès que je sens que l’autre a des chances de me plaire, je propose un rendez-vous. »
Les hommes avantagés
Dans un café, au pied de la tour Eiffel ou au musée du Louvre, le lieu de la première rencontre est choisi en fonction des intérêts partagés par les deux "pseudos" et de la dimension plus ou moins romantique qu’ils veulent donner à leur face-à-face. « Mais toujours dans un lieu public », avoue Coralie, 31 ans. Cette journaliste célibataire sait, par expérience, que l’anonymat du Net ne favorise pas que les bonnes surprises : « Il y a quelques mois, j’ai “chatté” avec un type très sympa, passionné d’art grec comme moi. On a discuté sur le forum jusqu’à 3 heures du matin. Le lendemain, on se retrouve pour boire un café et là, à peine assis, il sort de sa poche la clef d’une chambre d’hôtel et me lance : “J’ai réservé juste à côté pour une heure. Faut pas traîner !” Je l’ai traité de malade et je suis partie. J’étais anéantie. Je m’en voulais vraiment de m’être fait avoir à ce point. »Tous ceux qui se promènent sur la Toile ne sont pas aussi "directs". Seulement, comme le remarque le sociologue Philippe Breton (auteur du Culte de l’Internet. Une menace pour le lien social ?, La Découverte, 2000), « à l’instar de tout média indirect, Internet favorise la ruse, ce qui avantage surtout les hommes ». Les femmes, elles, restent plus idéalistes dans leur quête d’amour virtuel. A 43 ans, Joëlle a longtemps espéré trouver son second mari grâce au "chat". Elle s’est finalement retirée du jeu, après plus de dix rencontres avec des internautes : « Une fois que l’on se retrouvait dans la réalité, leur seul but, c’était le sexe. » Une caractéristique que cette mère divorcée attribue tout autant aux hommes "non virtuels", « mais c’est beaucoup plus décevant et blessant quand, pendant des semaines, un type nous a laissé croire qu’il avait d’autres intérêts ».
visiter mon blog / http://www.rencontres-relations.net
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