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dimanche 14 juin 2015

Le parfum, essence de la séduction ?

Pourquoi se parfume-t-on ?


Le rôle du parfum est remarquable à trois niveaux : esthétique, hiérarchique et érogène. On a tendance à l’oublier, mais le corps est une usine chimique épouvantablement puante. Il est utile de chercher à masquer son odeur. Pourtant, en tant qu’être humain, on ne va pas se contenter de se laver : se parfumer est un acte propre à notre espèce, véritable irruption de la civilisation dans les soins du corps. Le parfum sert aussi à affirmer notre grade. S’il ne nous est plus guère possible de nous battre comme le ferait un groupe de singes, nous utilisons d’autres moyens pour affirmer notre valeur ! Des beaux bijoux pour une femme ou des voitures puissantes pour un homme…
L’odeur intervient pareillement : « Au nez, on peut avoir une idée de qui est qui », souligne Jacques Waynberg, sexothérapeute, qui rappelle, par exemple, tout le mépris qu’il y a dans le terme de « parfum de supermarché »… Enfin, le parfum participe au sex-appeal : il va se passer quelque chose de mystérieux entre sa chimie et celle de la peau. Une alchimie qui intervient indiscutablement dans notre système de communication érotique.

Pourquoi ne se parfume-t-on pas ?

« Dans certaines religions, la séduction est associée à l’idée de péché. Le parfum sera donc prohibé en tant qu’accessoire de beauté », rappelle Gisèle Harrus-Révidi, psychanalyste et spécialiste des sens. Certaines personnes peuvent aussi avoir la phobie des odeurs de quelque nature qu’elles soient, alors que d’autres apprécient davantage les odeurs naturelles, corporelles. Ces dernières n’auront pas envie de les masquer par une odeur artificielle.

Quel rôle joue le parfum dans l’érotisme ?


Certains parfums peuvent nous faire basculer dans le domaine de l’érotisme grâce à la présence – discrète mais ambiguë – de notes animales, comme les muscs ou la civette. Ces odeurs, véritablement sexuelles, sont "socialisées" grâce à l’enrobage olfactif constitué des autres notes parfumées, fleuries ou fruitées. Elles ont longtemps joué un rôle de fixateur des odeurs sur la peau. « C’est comme s’il fallait, pour qu’un parfum persiste dans la durée, qu’il annonce d’emblée son caractère sexuel », note avec malice Jacques Waynberg. Or, la majorité de ces substances est désormais bannie et remplacée par des produits de synthèse. Les notes "hygiéniques" des compositions sont majorées : pas étonnant que les parfums, plus "convenables", soient devenus fugaces et qu’ils se consomment rapidement. On peut regretter qu’ils ne laissent plus de sillage. Ni sur notre peau ni dans nos mémoires

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