En fait, je vais vous raconter une histoire très, très intéressante, qui date… attendez la suite… du XVIIème siècle. (Histoire tirée de l’excellent livre : les 48 Lois du Pouvoir, de Robert Green)
Il était une fois, un jeune Marquis amoureux… d’une comtesse
Ninon de Lenclos, la
plus célèbre courtisane française du XVIIème siècle, avait patiemment
écouté pendant plusieurs semaines le marquis de Sévigné lui décrire ses
émois à la poursuite d’une jeune comtesse, belle mais inaccessible.
Ninon, alors âgée de 62ans, était fort
versée dans les choses de l’amour et de la séduction : les plus
importantes familles de France lui envoyaient leurs fils pour qu’elle
les instruise des choses de l’amour et de la séduction.
Le Marquis était un
jeune homme de 24ans, charmant, fringuant, mais sans la moindre
expérience sentimentale (Qui d’entre vous se reconnaît ici ?)
Au début, Ninon s’est amusée d’entendre
le jeune Marquis parler des ses erreurs, mais vite, elle en eut assez.
Incapable de souffrir l’incompétence, surtout dans ce domaine, elle
décida de l’instruire (comprenez, avec notre langage moderne, le
coacher ;) )
Notre héros, devait d’abord, comprendre
qu’il s’agissait d’une guerre sans merci : la belle comtesse était une
citadelle à assiéger suivant une stratégie digne d’un général d’armée.
Chaque étape devrait être planifiée et exécutée avec le plus grand soin.
Le début de l’opération Séduction
Il fallait, lui dit-elle, approcher la
comtesse d’abord de loin, nonchalamment. Puis, quand ils se
retrouveraient seuls ensemble, la traiter comme une amie et non en éventuelle amante. Ceci l’induirait dans l’erreur de croire que le Marquis n’était peut-être intéressé que par une simple amitié.
Une fois la confusion semée dans
l’esprit de la comtesse, il serait temps de la rendre jalouse. A la
rencontre suivante, dans une réception Parisienne, le Marquis devrait se
rendre avec une séduisante jeune femme à ses côtés. Cette belle
compagne aurait des amies aussi jolies qu’elle, en sorte que, partout où
la comtesse rencontrerait désormais le Marquis, il serait entouré de
belles femmes de Paris.
Non seulement la comtesse serait rongée
de jalousie, mais elle en viendrait à considérer le Marquis comme
capable de susciter le désir d’autres femmes. Or, expliqua patiemment
Ninon au jeune homme, une femme intéressée par un homme aime voir que les autres femmes s’intéressent aussi à lui.
Pourquoi ?
Et bien, non seulement cela lui confère
une valeur immédiate, mais elle a la satisfaction de l’arracher aux
griffes de ses rivales.
Une fois la comtesse jalouse mais
intriguée, il serait temps d’entreprendre de la séduire. Le Marquis
s’abstiendrait de se montrer là où la comtesse espérerait le voir. Puis,
soudain, il ferait irruption dans les salons qu’il n’avait jamais
fréquentés auparavant mais où la comtesse avait ses habitudes.
Elle serait incapable de prévoir ses apparitions. Tout cela la conduirait à l’état de confusion émotionnelle indispensable.
Ainsi fut fait, l’opération séduction du Marquis, faisait des ravages…
Ninon (notre coache !) surveillait les
progrès du Marquis : grâce à son réseau d’espions, elle savait que la
comtesse riait un peu plus fort aux traits d’esprit du jeune homme,
écoutait plus attentivement ses histoires, multipliait soudain les
questions à son sujet, le regardait plus souvent : une véritable avalanche de signes d’intérêt. (=> IOI)
Ninon sentait la jeune femme en train de tomber sous le charme du Marquis.
C’était une question de semaines
maintenant, peut-être d’un mois ou deux, mais, si tout allait bien, la
citadelle serait bientôt prise !
Quelques jours plus tard, le Marquis se retrouva chez la comtesse.
Ils étaient seuls. Cédant à sa propre
impulsion, plutôt que de suivre les instructions de Ninon, il saisit les
mains de la belle et lui déclara sa flamme. La jeune femme sembla
confuse, ce qui le surprit. Elle se montra distante, puis s’excusa.
Pendant tout le reste de la soirée, elle évita son regard et s’absenta quand il partit.
Les quelques fois suivantes où il lui
rendit visite, on lui annonçait qu’elle n’était pas chez elle. Quand
finalement, elle accepta de le revoir, tous les deux se sentirent gênés
et mal à l’aise.
Le charme était brisé. Cassé. Détruit.
Fin de l’histoire. Les rideaux se baissent. Les spectateurs pleurent.
Maintenant, analysons tout ceci ensemble
Si vous êtes assez intelligent, je pense que vous n’avez pas besoin de mon analyse. Vous avez sans doute compris le message.
Mais ce n’est pas grave. Jouons le jeu !
Il fallait, lui dit-elle, approcher la comtesse d’abord de loin, nonchalamment. Puis, quand ils se retrouveraient seuls ensemble, la traiter comme une amie et non en éventuelle amante.
Lorsque vous rencontrez une fille qui
vous plaît et qui vous intéresse, LA première chose à faire, et
d’ailleurs, la plus simple, c’est de dissimuler votre intérêt.
Deux éléments cruciaux s’imposent ici : votre façon de parler et votre langage corporel.
Il est très facile de ne pas verbaliser
son intérêt, mais souvent, les apprentis séducteurs ou tout simplement
les hommes en général, se laissent trahir par leur Body Language.
Vous avez beau lui dire que vous la voulez en tant que simple amie,
mais si votre langage corporel en dit le contraire, vous êtes
instantanément grillé. Game over.
Une femme intéressée par un homme aime voir que les autres femmes s’intéressent aussi à lui.
Le fameux concept de la « preuve sociale » ou la Social Proof. (Lisez cet article si vous ne savez pas de quoi je parle.)
Lorsque vous côtoyez d’autres femmes,
surtout, lorsqu’on vous VOIT avec d’autres (belles !) femmes, vous êtes
automatiquement (pour ne pas dire banalement) catégorisé en tant qu’un
homme « créateur de désir pour femme ».
Le monde entier, vous désire, vous envie. (yup ! même les hommes ;) )
Si vous avez une cible en tête, personne
ne vous interdit de séduire et rencontrer d’autres femmes. Ou, du
moins, d’être avec elles. Si vous débutez dans la séduction, je suis sûr
que vous avez des copines et des amies, qui peuvent jouer le jeu avec
vous.
Je l’ai fait plusieurs fois. Et je n’ai pas honte de le dire.
Une fois, une de mes ex m’avait invité
pour son anniversaire, et comme je ne voulais pas paraître loser (car je
savais qu’elle voulait se la péter avec son nouveau copain) j’ai emmené
avec moi la plus belle fille de tout mon cercle social. Genre la nana
que tout le monde voudrait se taper.
Je lui ai dit la vérité, et lui ai
demandé de prétendre « qu’il y a quelque chose » entre nous. On a joué
le jeu, on s’est bien amusé et, accessoirement, quelqu’un mourrait de
jalousie.
Devinez qui ?
Et aussi… devinez qui voulait reprendre la relation ?
Vous gagnerez deux mois aux Caraïbes si vous trouvez la réponse ;)
…Cédant à sa propre impulsion, plutôt que de suivre les instructions de Ninon, il saisit les mains de la belle et lui déclara sa flamme…
Si je devais pointer du doigt, la plus
grosse connerie de toute l’histoire humaine dans le monde de la
séduction, ce serait de déclarer sa flamme à une femme, AVANT qu’elle ne
le fasse, elle !
Ne soyez pas si romantique et si mignon.
Aussi, arrêtez de regarder ces comédies
romantiques à la sauce Hollywoodienne. On se fout de notre gueule
gentiment. N’allez surtout pas croire que la vie réelle se passe comme
chez nos voisins ricains.
Genou par terre, bouquet de fleurs à la main, et deux musiciens au violon, tout ça, c’est du cliché pur et parfait.
Même si les femmes nous donnent
l’impression qu’elles aiment toutes ces histoires romantiques,
secrètement, elles veulent tout le contraire.
En fait, une femme a besoin d’un homme
fort qui a le contrôle et de ses émotions, et de sa réalité. Elle a
besoin d’un homme qui la domine et qui lui procure des sensations de
sécurité, de joie et de bonheur.
Une femme, n’a guère besoin d’un guignol
romantique qui lui dit « je t’aime » après deux rendez-vous, encore
moins, d’un clown qui prétend être prêt à lui offrir la lune…
Je le rappelle : ressaisissez-vous. On
n’est pas dans un conte de fées. Et les femmes en ont marre d’écouter
des conneries à deux balles.
lire la suite / http://www.rencontres-relations.net
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